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Un été sans musique, c'est comme un champagne sans bulles, une platine sans disques, un casque sans sons. On peut friser l'ennui. Petits sauts de clics d'un pays à l'autre, de la Norvège à ses voisins Suédois, en passant par la France, les Etats-Unis et l'Angleterre. Ecoutez le nuage, il vous donnera un peu de soleil...

On commence cette nouvelle sélection avec le Versaillais Romain Turzi, voisin de palier de Sébastien Tellier dans l'écurie Record Makers. Elucubrations krautrock, détour vers le space rock, voici une Taurine Tentation à laquelle il est difficile de résister. Hypnotique et légère, cet étrange et intriguant voyage scotche littéralement. Whaouuu !

Que dire de la disco futuriste du Norvégien Thomas Moen Hermansen alias Prins Thomas ! Son Apne Slusa swingue sans jamais verser dans le bas de gamme et groove tout en restant minimal. Bref, c'est vraiment très agréable et dansant. Le maitre du genre sait encore se dépasser.

Avec le Suédois Jakob Svanholm alias Mozaik, on remonte littéralement le temps, direction Brooklyn version années 80 ou encore bienvenue dans le Flic de Beverly Hills. Quelle Claque ! Il suffit d'écouter Olympian. Harold Faltermeyer, sors de ce corps !!!

Les reprises ne sont généralement pas ma tasse de thé. Et puis, parfois, on tombe sur un filet de voix qui fixe l'attention, une orchestration simple et efficace qui titille les oreilles. Et on s'arrête net. C'est le cas avec cette relecture du Rock Your Body de Justin Timberlake dans une version "Lexomil" et vaporeuse. Un exercice difficile dans lequel la Londonienne Clara La San s'en sort avec les honneurs...

L'Américain Osunlade signe, sur le label anglais AtJazz Records, Afterparty, un gentil rouleau compresseur tout en cuivre. Six minutes et vingt hui secondes de symphonie forte en sourds BPM. Eprouvant, mais jouissif.

On finit avec Lorris Piasco alias Allure, le petit Français qui monte, et qui a réussi a trouvé sa sonorité, son identité musicale dans des productions estivales et chaleureuse. Il livre ici un remix plutôt agréable et parfait pour siroter un petit verre en bord de mer. Celui du Can't Be Good (2008) de Janet Jackson. Sympathique à souhait. Evidemment, il a de l'allure ce petit ! T.G